Les iraniens votes ce vendredi pour élire leur Président.
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Les iraniens votes ce vendredi pour élire leur Président.
Malgré les nombreuses critiques sur sa gestion de l'économie, Mahmoud Ahmadinejad est le favori du scrutin...
Trois candidats sont en lice face au Président sortant: le réformateur Mehdi Karoubi, le conservateur Mohsen Rezaï et le conservateur modéré Mir Hossein Moussavi.
Si le président sortant fait l'objet de nombreuses critiques, notamment sur sa gestion désastreuse de l'économie du pays - l'inflation s'élève officiellement à 25% - Mahmoud Ahmadinejad a de fortes chances d'être réélu. Le président s'est employé à «effacer» des mémoires son incompétence à coût de primes pour les fonctionnaires ou de réévaluations des pensions des retraités. «Dans la perspective de l'échéance électorale, il est allé dans les campagnes pour distribuer de l'argent aux plus défavorisés», observe Marie Ladier-Fouladi, chercheuse au CNRS, d'origine iranienne. «Il cultive ainsi une image positive de son mandat».
Mais si les classes populaires peuvent être dupées, les classes moyennes et la jeunesse iranienne sont lucides. Elles soutiennent les adversaires d'Ahmadinejad, Mehdi Karoubi et Hossein Moussavi. Ce dernier est annoncé comme le «challenger» de l'actuel président. Cet ex-Premier ministre, de retour sur la scène politique après 20 ans d'absence, mène une campagne qui tente de calquer le mode américain, en se présentant avec son épouse Zahra Rahnavard à ses côtés. Une première, pour cette république islamique.
Selon les chiffres du Centre national des statistiques, la moitié des quelque 44 millions d'Iraniens en âge de voter ont entre 20 et 34 ans.
Maryam, 28 ans, une étudiante en architecture en fait partie. Elle a bien l'intention d'emmener voter ses six frères et sœurs avec elle. «Ahmadinejad a détruit notre image dans le monde. Nous ne sommes pas un peuple de fondamentalistes. Oui, je suis musulmane. Oui, ma mère porte le tchador. Mais retenez ce chiffre : 60 % des étudiants iraniens sont des filles. Et cette année, nous avons bien l'intention de faire entendre notre voix !» dit-elle. Avant d'ajouter, en faisant la moue : «Notre pays n'a jamais été autant divisé. Un second tour est fort possible…»
Débat télévisé entre Ahmadinejad et Karoubi qui n'hésite pas à critiquer le président (sous-titré en anglais):
source:20minutes.fr et lefigaro.fr
Trois candidats sont en lice face au Président sortant: le réformateur Mehdi Karoubi, le conservateur Mohsen Rezaï et le conservateur modéré Mir Hossein Moussavi.
Si le président sortant fait l'objet de nombreuses critiques, notamment sur sa gestion désastreuse de l'économie du pays - l'inflation s'élève officiellement à 25% - Mahmoud Ahmadinejad a de fortes chances d'être réélu. Le président s'est employé à «effacer» des mémoires son incompétence à coût de primes pour les fonctionnaires ou de réévaluations des pensions des retraités. «Dans la perspective de l'échéance électorale, il est allé dans les campagnes pour distribuer de l'argent aux plus défavorisés», observe Marie Ladier-Fouladi, chercheuse au CNRS, d'origine iranienne. «Il cultive ainsi une image positive de son mandat».
Mais si les classes populaires peuvent être dupées, les classes moyennes et la jeunesse iranienne sont lucides. Elles soutiennent les adversaires d'Ahmadinejad, Mehdi Karoubi et Hossein Moussavi. Ce dernier est annoncé comme le «challenger» de l'actuel président. Cet ex-Premier ministre, de retour sur la scène politique après 20 ans d'absence, mène une campagne qui tente de calquer le mode américain, en se présentant avec son épouse Zahra Rahnavard à ses côtés. Une première, pour cette république islamique.
Selon les chiffres du Centre national des statistiques, la moitié des quelque 44 millions d'Iraniens en âge de voter ont entre 20 et 34 ans.
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